2 Juin - HONG KONG

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Arrivée à Hong Kong : Surprise une douane très tatillonne comme avant le rattachement de la Chine.

En  fait, rien ne semble  avoir changé. Apparamment, les chinois continentaux aiment se moquer des chinois de HK qu’ils appellent des Bananes et inversement les chinois de HKG stigmatisent les continentaux pour leurs comportements de rustres (poussent des coudes, crachent,  portent des parapluies pour se protéger du soleil ….) 

Après 2h d’aéroglisseur, nous avons progressivement découvert HK, son pont suspendu, la multitude de bateaux porte containers,  puis nous avons contourné l’ile et enfin découvert  les gratte ciels de la baie. Un nouveau guide nommé Wallace nous attendait et a commencé à pratiquer un humour irrésistible, faisant oublier notre fatigue.

Nous nous sommes dirigés vers la colline Victoria, nous expliquant qu’ici les gens fortunés avaient droit à 1 ou 2 chiens dans leurs 400 m2 avec vue plongeantte sur la baie. Arrivés  au sommet du pic Victoria à plus de 500m d’altitude , un panorama à couper le souffle a ravi les photographes. Nous avons eu beaucoup de chance car un jour plus tôt, c’était le brouillard complet et les touristes n’avaient plus qu’à deviner ce beau panorama.

Descente sur la plage, Repulse Bay. Dans le car,  Wallace nous a fait travailler les zygomatiques, parlant de sa bonne philipino qui allait bientôt le quitter. Ces  bonnes sont sélectionnées selon des critères surprenants ; pas de jeunes, plutôt des femmes mariées, pas très belles. Ces nourrices sont payées 350 dollars par mois, travaillant tous les jours, n’ayant que leurs dimanches libres, ne dépensant rien, elles repartent au bout de 2 ans avec leurs bagages et leurs produits de luxe alors qu’elles arrivent avec rien. Elles sont logées avec la belle mère, mangent peu, encore moins pendant le "ramadame".

Soleil éblouissant, chaleur 33° et 90 % d’humidité. Nous avons pu nous tremper les pieds dans la mer, protégés des requins par des barrages jaunes soi-disant efficace (3 baigneurs croqués avant leur pose).

Direction rapide vers le port d’Aberdeen où les bateaux de pêcheurs sont en voie de disparition puis direction  sur Nathan Road avec ses bus londonniens à étage, ses enseiges multicolores, ses immeubles d’habitation crasseux contrastant avec les buildings modernes .

Le soir, nous nous sommes promenés dans un marché chinois, grand bric-à-brac avec objets clinquants, copies de grandes marques et matériel électronique sans prix affiché. On a réussi à leur fourguer nos derniers billets de 1 Yuan bien que la monnaie locale soit le dollar hongkongais. Wallace nous avait dit que seulement les gros billets de 100 seraient acceptés, "le reste cadeau souvenir".

a HK, le contraste avec  la population laborieuse est omniprésent. De la fenêre de  notre chambre d'hotel, on aperçoit des gens qui vivent dans de minuscules appartements, sans confort et sans hygiène, et on ne voit pas le pire : les logements/casiers.